Dr. Paula Johnson est en train de briser les barriers à une meilleure santé.

Quand elle considère tout ce qu’elle a accompli, le chemin parcouru par le Dr Paula Johnson de l’école publique de Brooklyn jusqu’à sa nomination à la présidence de Wellesley College en tant que première femme noire, en passant par son engagement inébranlable en faveur de l’équité en matière de médecine, elle voit se dessiner le parcours qui a modelé son travail de toute une vie autour d’une question simple : « Comment pouvons-nous améliorer la santé et le bien-être de toutes les femmes, en particulier celles qui subissent le plus d’inégalités ? » Tout a commencé avec sa grand-mère, sans qu’elle s’en rende compte au départ. « La maladie psychiatrique de ma grand-mère pendant une bonne partie de mon enfance a, en y repensant, été une force motrice », explique le Dr Johnson. Et cette force l’a poussée loin : elle est membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie américaine des arts et des sciences. Elle a fondé le Mary Horrigan Connors Center for Women’s Health and Gender Biology (centre Mary Horrigan Connors pour la santé des femmes et la biologie du genre) à l’hôpital Brigham and Women’s, et elle a reçu plusieurs doctorats honorifiques et des prix en reconnaissance de son travail de toute une vie. Mais avant tout cela, sa famille a lutté pendant des années pour obtenir les soins médicaux dont sa grand-mère avait besoin, et cette expérience s’est avérée être la première étape d’un voyage qui ferait d’elle un pilier de la santé des femmes. Le Dr Johnson a quitté Brooklyn pour aller étudier au Radcliffe College de Harvard, attirée par les sciences vers le domaine de la médecine. Alors qu’elle était à l’université, elle a eu la chance de suivre un petit cours de séminaire donné par Ruth Hubbard, la première femme à avoir été nommée professeure titulaire au département de biologie de Harvard. « C’était une pionnière remarquable », se souvient le Dr Johnson. « Elle avait quitté les sciences de base pour se consacrer à l’enseignement de certains aspects sociaux et sociétaux de la biologie, et elle a donné un cours intitulé Biology and Women’s Issues (biologie et enjeux des femmes). Cela a été transformateur à plusieurs égards. »

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