Est-ce que le blocage des puces américaines fonctionne contre la Chine? Jusqu’à présent, notre enquête dit: non

Il s’agit d’un épisode de Kettle Transpacific. Simon Sharwood, notre éditeur en Asie-Pacifique, nous rejoindra pour nous donner son point de vue sur la lutte acharnée entre les États-Unis et la Chine pour mettre fin à la vente de processeurs et d’équipements de fabrication de puces avancés en Chine. C’est une bonne occasion, car la conférence sur la coopération économique en Asie-Pacifique s’est tenue cette semaine à San Francisco, au cours de laquelle le président des États-Unis, Joe Biden, le président chinois, Xi Jinping, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, et d’autres dirigeants nationaux et d’entreprises se sont réunis pour décider comment le monde est géré. Les administrations Trump et Biden ont toutes deux mis en œuvre des mesures draconiennes pour empêcher la vente de composants américains en Chine, craignant que le matériel et les équipements nécessaires à sa production ne servent à soutenir les systèmes militaires et d’IA chinois. Les alliés des États-Unis, en particulier le Japon et les Pays-Bas, ont été sollicités pour aider à faire respecter ces restrictions à l’exportation, et ce mois-ci, les États-Unis ont interdit la vente de plusieurs types de puces. Pourtant, la Chine parvient toujours à mettre la main sur le silicium occidental et les équipements de fabrication, soit en concevant des processeurs pour qu’ils rentrent tout juste dans les limites de performance permettant leur exportation ; soit en passant par des marchés gris ou des filiales qui peuvent éviter les restrictions américaines ; soit en recourant au trafic et à l’espionnage… la liste est longue. Si Pékin veut des puces ou du matériel de fabrication, il peut les obtenir.

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