L’épidémie de grippe aviaire hautement pathogène continue de s’étendre dans le bétail américain après que les autorités fédérales ont confirmé la semaine dernière que le virus s’est propagé aux vaches aux États-Unis pour la première fois. Le virus a maintenant été détecté chez des vaches laitières dans au moins cinq États, une seule personne au Texas exposée à des vaches infectées, et une ferme d’œufs au Texas, ce qui a entraîné une surveillance plus intense et une vigilance en matière de biosécurité alors que la situation continue d’évoluer. À ce jour, sept troupeaux laitiers au Texas, deux au Kansas, ainsi qu’un dans l’Idaho, le Michigan et le Nouveau-Mexique ont été testés positifs au virus. Le troupeau laitier affecté dans le Michigan avait récemment reçu des vaches d’un des troupeaux infectés au Texas. Il reste incertain s’il y a une transmission du virus de vache à vache. Le virus, une grippe aviaire hautement pathogène de type H5N1 ou HPAI, a ravagé les oiseaux sauvages dans le monde entier au cours des dernières années. Tout au long de cette flambée dévastatrice, le virus de la grippe s’est propagé à différentes espèces, y compris des grands félins dans des zoos, des loutres de rivière, des ours, des dauphins, des phoques, des écureuils et des renards. Alors que les vaches étaient une addition inattendue à la liste, les autorités fédérales ont noté la semaine dernière que les exploitations laitières affectées avaient trouvé des oiseaux sauvages morts sur leurs fermes, suggérant que ce sont les oiseaux sauvages qui ont introduit le virus aux vaches, et non un hôte intermédiaire. Lundi, les Centers for Disease Control and Protection ont signalé qu’une personne au Texas en contact avec des vaches laitières infectées avait été testée positive au HPAI. Le seul symptôme de cette personne était une rougeur des yeux. Les CDC ont déclaré que la personne avait été traitée avec un antiviral contre la grippe et était en train de se rétablir. Il s’agit du deuxième cas de HPAI trouvé chez une personne aux États-Unis. Le premier cas concernait une personne au Colorado directement exposée à des volailles infectées par le virus. Dans ce cas, le seul symptôme de la personne était de la fatigue pendant quelques jours. La personne s’est rétablie. Les CDC estiment que le risque de HPAI pour le grand public est faible. Pendant ce temps, le virus continue de se propager à des animaux moins surprenants : les poulets. Mardi, Cal-Maine Foods, Inc., le plus grand producteur américain d’œufs frais, a signalé que le HPAI avait été détecté dans l’une de ses installations au Texas. L’installation se trouve dans le comté de Parmer, à la frontière entre le Texas et le Nouveau-Mexique. Il n’est pas clair si l’installation d’œufs est proche de l’un des troupeaux laitiers affectés. Cal-Maine, en suivant les protocoles de biosécurité du Département de l’Agriculture des États-Unis, a immédiatement fermé l’installation. Environ 1,6 million de poules pondeuses et 337 000 poulettes – jeunes poules – ont été abattues. Cal-Maine a déclaré que les poules représentaient environ 3,6 pour cent du troupeau total de l’entreprise.
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