Un groupe de plus de 30 organisations médiatiques européennes a poursuivi Google pour 2,1 milliards d’euros, réclamant des dommages pour les revenus perdus qu’ils affirment avoir été causés par la technologie publicitaire anticoncurrentielle du géant de la recherche. La plainte a été déposée au nom d’entreprises telles que l’allemand Axel Springer par les cabinets d’avocats européens Geradin Partners et Stek au tribunal de district d’Amsterdam. Les éditeurs soutiennent que la publication en ligne est moins compétitive en raison des agissements présumés de Google. Ils affirment que, sans l’abus de position dominante de Google sur le marché, les revenus de la publicité en ligne seraient plus élevés et les frais des services publicitaires technologiques seraient plus bas. Les revendications de la coalition sont fondées sur la décision de 2021 de l’autorité de la concurrence française selon laquelle Google a favorisé ses propres services publicitaires de manière préjudiciable à ses concurrents. Google a été condamné à une amende de 220 millions d’euros en conséquence. La présente plainte se fonde également sur une déclaration d’objections publiée en juin dernier par la Commission européenne concernant l’activité publicitaire de Google, ainsi que sur des litiges en matière de concurrence dirigés par le département de la Justice des États-Unis et des procureurs généraux d’États contre le géant de la publicité. Une enquête sur la concurrence menée en mai 2022 par l’Autorité de la concurrence et des marchés du Royaume-Uni concernant la publicité d’entreprise de Google est toujours en cours.
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