Google se bat contre les escrocs qui utilisent le battage médiatique de Bard pour diffuser des logiciels malveillants.

En vertu de Jon Porter, un reporter avec cinq ans d’expérience couvrant les lancements de technologie grand public, la politique technologique de l’UE, les plateformes en ligne et les claviers mécaniques. Google poursuit en justice les escrocs qui essayent d’utiliser l’enthousiasme suscité par l’IA générative pour tromper les gens en téléchargeant des logiciels malveillants, a annoncé l’entreprise. Dans une plainte déposée aujourd’hui en Californie, l’entreprise affirme que des individus présumés basés au Viêt Nam créent des pages sur les réseaux sociaux et diffusent des publicités incitant les utilisateurs à «télécharger» son service d’IA générative Bard. Le téléchargement délivre en fait un logiciel malveillant aux victimes, qui volent les identifiants de réseaux sociaux des escrocs pour les utiliser. «Les défendeurs sont trois individus dont les identités sont inconnues qui prétendent fournir, entre autres, la «dernière version» de Google Bard en téléchargement», lit-on dans la plainte. «Les défendeurs ne sont affiliés d’aucune manière à Google, bien qu’ils le prétendent. Ils ont utilisé les marques de Google, y compris Google, Google AI et Bard, pour tromper les victimes naïves en les incitant à télécharger un logiciel malveillant sur leurs ordinateurs. La plainte souligne que les escrocs ont utilisé des publications promues sur Facebook dans le but de distribuer un logiciel malveillant. De manière similaire aux escroqueries cryptographiques, la plainte met en évidence la façon dont l’intérêt pour une technologie émergente peut être utilisé à des fins malveillantes contre des personnes qui ne la comprennent peut-être pas entièrement. Par exemple, les escrocs dans ce cas laissent entendre que Bard est un service ou une application payante que les utilisateurs doivent télécharger, alors qu’elle est disponible gratuitement sur bard.google.com. Le blog de Google souligne qu’il a déjà soumis environ 300 demandes de suppression en rapport avec ces escrocs, mais qu’il souhaite les empêcher de créer de futurs domaines malveillants et les désactiver auprès des registraires de domaines américains. «Les poursuites judiciaires constituent un outil efficace pour établir un précédent juridique, perturber les outils utilisés par les escrocs et augmenter les conséquences pour les mauvais acteurs», écrit Halimah DeLaine Prado, conseiller juridique général de Google, dans le blog de l’entreprise.

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