« HeyGen, c’est Joshua Xu (à gauche) et Wayne Liang, deux anciens ingénieurs logiciels chez Snap. Ils veulent simplifier la création de vidéos pour les entreprises. « Quand on regarde une vidéo, les gens regardent deux choses », explique Xu. « L’une, c’est l’édition ; l’autre, c’est la caméra. L’édition, ce n’est pas cher parce que c’est un processus assez standard, mais les caméras, c’est super cher. C’est ce problème-là que nous essayons de résoudre. » Joshua Xu, ancien ingénieur logiciel chez Snap, est convaincu que les vidéos générées par IA vont connaître le succès que Snapchat et Instagram ont connu au début de la révolution de la photographie mobile. En preuve de cela, il cite sa propre entreprise, HeyGen. Après avoir lancé en septembre dernier son application de création de vidéos alimentée par l’IA, HeyGen a généré en mars dernier un revenu récurrent annuel de 1 million de dollars, puis de 10 millions de dollars en octobre. Aujourd’hui, ce chiffre est passé à 18 millions de dollars, a indiqué Xu, cofondateur et PDG, dans une interview à Forbes. « Snapchat, c’est une entreprise de caméras où tout le monde crée du contenu à partir de la caméra mobile », a expliqué Xu. « Nous pensons que l’IA peut créer du contenu. L’IA pourrait devenir la nouvelle caméra. » HeyGen a annoncé mercredi dernier avoir levé 5,6 millions de dollars en nouveaux financements en capital-risque, principalement grâce à Conviction Partners, une société dirigée par Sarah Guo. Cette levée de fonds valorise l’entreprise basée à Los Angeles à 75 millions de dollars ; dans le cadre de l’accord, Guo prendra une siège au conseil d’administration, en remplacement de HongShan (anciennement Sequoia China), tandis que HeyGen prendra des mesures pour se démarquer de ses origines chinoises.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du