La police européenne a procédé pour la première fois à une arrestation à distance en vérifiant les données biométriques d’Interpol afin d’identifier un présumé trafiquant. Le migrant fugitif, nous dit-on, a donné un faux nom et de faux documents d’identité lors d’un contrôle de police à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, alors qu’il se dirigeait vers l’Europe occidentale. Et il aurait probablement pu s’en sortir, si ce n’étaient pas les enfants qui viennent toujours fourrer leur nez partout Le Hub biométrique d’Interpol – un outil récemment activé qui utilise la technologie française d’identification et de biométrie d’Idemia pour comparer les données biométriques d’une personne aux empreintes digitales et aux bases de données de reconnaissance faciale mondiales de l’organisation de police multinationale. «Lorsque la photo du contrebandier a été passée dans le Hub biométrique, elle a immédiatement signalé qu’il était recherché dans un autre pays européen», a déclaré Interpol. «Il a été arrêté et attend actuellement son extradition.» Interpol a introduit le Hub biométrique – aka BioHub – en octobre et il est désormais disponible pour les forces de l’ordre de tous les 196 pays membres. Ni Interpol ni Idemia n’ont immédiatement répondu aux questions du Register sur le fonctionnement de la technologie et de l’accès à distance.
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