Le Réacteur Expérimental Thermonucléaire International (ITER), un effort de 35 pays pour créer de l’électricité à partir de la fusion nucléaire, a déchiré ses plans de projet et repoussé les opérations de son tokamak d’au moins huit ans. Les tokamaks sont généralement conçus autour d’une chambre à vide en forme de beignet, à l’intérieur de laquelle des gaz sont soumis à une chaleur et une pression extrêmes pour devenir un plasma. Des aimants puissants sont utilisés pour maintenir ce plasma chaud loin des parois de la chambre, et la chaleur est utilisée pour faire bouillir l’eau en vapeur qui actionne des turbines pour produire de l’électricité. ITER a construit ce qu’il prétend être le plus grand tokamak du monde et espère qu’il atteindra un plasma de deutérium-tritium – dans lequel les conditions de fusion sont principalement maintenues par le chauffage interne de la fusion, plutôt que nécessitant une entrée constante d’énergie. L’organisation vise à produire 500 MW d’énergie de fusion à partir de 50 MW d’entrée, comme une démonstration qui ouvre la voie aux machines commerciales. Le directeur général d’ITER, Pietro Barabaschi, a présenté hier [PDF] une nouvelle ligne directrice de projet pour remplacer celle utilisée depuis 2016. Ce document plus ancien prévoyait un « premier plasma » en 2025 – mais seulement comme « un bref test de la machine à faible énergie, avec une valeur scientifique relativement minimale ». Une série prévue d’expériences se poursuivrait jusqu’en 2033. L’organisation sait depuis 2020 qu’elle n’atteindra pas le premier plasma en 2025, donc ces changements ne sont pas inattendus.
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