Un sentiment palpable d’anticipation règne parmi les passionnés de Marvel cette année en attendant le dernier volet de l’envoûtante série Venom de l’Univers Cinématographique Marvel (UCM). La série, qui revient avec Eddie Brock et son associé extraterrestre symbiotique, a eu un impact considérable en 2018. Elle a su se différencier en délaissant la construction d’un multivers expansif pour adopter un style de série B agréablement excentrique, rappelant la narration des bandes dessinées. Anoblies dans la culture populaire, les performances doubles de Tom Hardy en tant que protagoniste Eddie Brock et la voix de l’anti-héros Venom continuent de captiver les spectateurs. Même si sa suite de 2021, « Venom: Let There Be Carnage », a reçu un accueil mitigé de la part des critiques, son succès au box-office peut être attribué à son atmosphère teintée d’humour. Le public peut attendre une conclusion palpitante à la franchise le 25 octobre, marquant la finale excitante d’un film très attendu.
Les intrications juridiques entre Sony et Disney ont offert à Sony l’occasion de produire de nombreux films centrés sur les adversaires de Spider-Man. Historiquement, la seule percée dans la programmation par ailleurs terne de Sony a été la série Venom. Son immense fanbase, couplée à l’arc narratif unique qui dévie des contes classiques de super-héros, a été déterminante pour son succès.
Eddie Brock se détourne de l’archétype du super-héros traditionnel. Son personnage, semblable à une personne ordinaire naviguant à travers les défis de la vie, résonne fortement avec les spectateurs. La durée plus courte de ces films, qui dure moins de 120 minutes, est une déviation rafraîchissante des expériences cinématographiques marathon devenues courantes.
Centrés sur les symbiotes, des parasites extraterrestres nécessitant des hôtes, les films illustrent l’arrivée de ces êtres sur Terre par le biais d’initiatives scientifiques. Venom, un tel symbiote anti-héros étrange, s’associe au journaliste Eddie Brock. Ayant initialement l’intention de semer le chaos, Venom finit par s’allier à Brock pour protéger la Terre d’un autre symbiote, Riot. Ces personnages volatiles sont des exemples d’énergie impétueuse, augmentant les traits destructeurs de leurs hôtes. Dans le contexte de la narration, leur capacité à changer d’hôte à volonté est un moyen de faire avancer l’intrigue unique et efficace. Avec l’éventualité séduisante de symbiotes supplémentaires dans le troisième volet à venir, le public peut s’attendre à une expérience de visionnage véritablement excitante.
Dans l’univers du cinéma de bandes dessinées, aucun personnage n’a jamais droit à un adieu absolu. Le voyage d’Eddie et de Venom est loin d’être terminé. Largement soutenues par un potentiel triomphe au box-office, il y a des possibilités illimitées pour réintroduire ce duo captivant. Le symbiote pourrait découvrir un nouvel hôte, comme le suggère l’intrigue. L’introduction de nombreux nouveaux symbiotes, comme le laissent présager les bandes-annonces, ouvre un éventail de possibilités pour les développements d’intrigue ultérieurs. Une inclusion potentielle dans la prochaine trilogie Spider-Man pourrait servir d’excellente plateforme. Notamment, malgré l’affirmation du réalisateur et co-scénariste Kelly Marcel selon laquelle le personnage de Knull présenté dans la bande-annonce n’est pas l’antagoniste principal, cela laisse entrevoir des intrigues potentielles pour l’avenir.
Chaque sortie de film de super-héros est soumise à une analyse et une dissection intenses. Les succès ou les échecs de films individuels n’indiquent pas nécessairement la trajectoire globale de l’industrie. Le succès inébranlable de films tels que Deadpool et Wolverine, malgré des critiques tièdes, en témoigne. L’Univers Marvel de Sony, qui est constitué principalement de personnages liés à Spider-Man, n’a pas été très vanté au-delà de la série Venom. Les prévisions concernant le succès du prochain film Kraven de Sony restent incertaines au mieux.
Finalement, la vitalité de l’univers des super-héros provient de la création de contenus qui résonnent et engagent le public. La série Venom, avec son mélange réussi de frissons et d’humour, a effectivement attiré l’attention des spectateurs. Son prochain volet promet des moments à couper le souffle et des références astucieuses à des films, des BD et des spéculations de l’industrie que les fans apprécieront sans aucun doute.