La Chine envisage la légalité de la voix générée par AI utilisée dans les livres audio

Le tribunal Internet de Pékin a entamé mardi l’audience d’une plainte déposée par l’artiste, dont le nom de famille est Yin, affirmant que la ressemblance de sa voix avait été utilisée dans des livres audio en vente en ligne. Ce sont des œuvres qu’elle n’aurait pas autorisées à être produites, selon un rapport du média d’État China Daily. Yin a déclaré que les entités derrière le contenu généré par AI profitaient des recettes de vente des plateformes sur lesquelles les livres audio étaient vendus. Elle a nommé cinq entreprises dans sa plainte, y compris le fournisseur du logiciel AI, affirmant que leurs pratiques avaient porté atteinte à son droit à la voix. ZDNET fait le point sur la technologie en 2023 et se penche sur 2024. «Je n’ai jamais autorisé quiconque à conclure des contrats en utilisant ma voix enregistrée, encore moins à la traiter à l’aide d’IA, ou à vendre les versions générées par IA», a-t-elle déclaré à la cour. «Je gagne ma vie avec ma voix. Les livres audio qui utilisent ma voix traitée par IA ont affecté mon travail et ma vie normaux.» Les défendeurs ont soutenu que la voix alimentée par l’IA n’était pas la voix originale de Yin et devait être distinguée de cette dernière.