La Corée du Nord a notifié au Japon qu’elle procédera à sa troisième tentative de lancement d’un satellite entre le 22 novembre et le 1er décembre. Selon un avis publié par la garde côtière japonaise, elle s’attend à ce que la trajectoire de la fusée passe au-dessus de la mer Jaune et de la mer de Chine orientale. La Corée du Sud est également au courant du lancement du satellite militaire espion. Le ministre de la Défense, Shin Won-sik, a présumé ce week-end que le lancement était imminent. Le ministre a également souligné que la mission du royaume ermite pourrait être programmée pour le lancement avant le lancement du premier satellite de reconnaissance sud-coréen le 30 novembre sur une fusée SpaceX Falcon 9. Selon la chaîne de télévision publique sud-coréenne KBS, les militaires ont averti qu’une réponse sévère serait envisagée, notamment une suspension partielle de l’accord militaire intercoréen de 2018. En ce qui concerne l’espionnage et la Corée du Nord, Radio Free Asia a rapporté que ceux qui se trouvent dans le royaume ermite avec des ordinateurs portables et des tablettes non enregistrés seront punis comme des espions.
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