La dette technique: le tueur silencieux

Toute personne travaillant dans le domaine des TI aura des histoires de dette technique – ces moments où il faut assembler des logiciels pour les mettre en ligne avant la date limite, ou bien une solution bon marché permet de retarder un remaniement plus coûteux de vieux systèmes. Mais peu importe à quel point on le repousse, tout le monde doit finir par payer. Ignorer la dette technique ne fait qu’aggraver le problème éventuel qu’il faudra ensuite affronter, et les équipes informatiques de partout dans le monde sont saddées de dette technique qui pèsent sur leur budget annuel. Dans cet épisode, Rory est rejoint par Karen Worstell, stratège en cybersécurité senior chez VMware, pour explorer les impacts de la dette technique et ce qui peut être fait pour s’en débarrasser. «Dans mon rôle de CISO en charge de la gestion des risques informatiques il y a plusieurs années, lorsque nous avons essayé de déployer une nouvelle implémentation de CRM… le manque de compréhension de la dette qui s’était accumulée dans l’environnement a fait échouer cette implémentation, et cela a représenté un coût important pour l’entreprise. Je crois qu’ils ont perdu environ 350 millions de dollars en un seul trimestre. » «La dette technique est un défaut, si on y pense en termes de six sigma et de gestion de la qualité. Je dirais que le fait de faire fonctionner votre IT, de comprendre très clairement qu’il y a un niveau de tolérance auquel l’organisation IT devrait fonctionner… il y aura toujours une certaine dette technique, mais je dois définir mes paramètres pour déterminer ce nombre gérable, comment le quantifier. »

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