Quand le Forum économique mondial se réunit à Davos la semaine prochaine, les dirigeants mondiaux sont censés discuter de la manière de prévenir une future « maladie X » inconnue, que l’Organisation mondiale de la santé prédit pouvoir tuer 20 fois plus de personnes que l’épidémie de coronavirus récente. Le nom peut sembler être quelque chose imaginé par Elon Musk, mais la perspective de la maladie X est sur le radar de l’OMS depuis qu’elle a été considérée comme une priorité de recherche en 2017. L’OMS accorde la priorité à la recherche sur la maladie X aux côtés de la recherche sur des maladies comme COVID-19, le virus Ebola, le SRAS, le MERS, Zika et d’autres. L’OMS a averti à plusieurs reprises depuis l’épidémie de coronavirus qu’une future pandémie pourrait être imminente. Étant donné que les chercheurs ne travaillent pas avec un agent pathogène connu – il est simplement supposé qu’un très mauvais émergera à un moment donné – le travail visant à prévenir une pandémie mondiale est hypothétique au mieux. S’exprimant devant le Forum économique mondial lors de son podcast Radio Davos l’année dernière, Kate Kelland, écrivaine scientifique en chef de la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies et auteure d’un livre sur la maladie X, a déclaré que la réduction de l’impact du pathogène encore inconnu nécessite simplement beaucoup de recherche sur les familles de virus déjà connus. À condition, bien sûr, que la maladie X émerge de sources ou prenne une forme avec laquelle nous sommes déjà familiers. Kelland prend COVID-19 comme exemple de la manière dont la lutte contre la maladie X se déroulerait idéalement : parce que celui-ci était un coronavirus, quelque chose que nous connaissons assez bien, la lutte contre l’infection a été quelque peu plus facile que cela aurait pu être.
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