Le gouvernement britannique a présenté une proposition visant à créer une « plainte super » permettant de soulever directement auprès de l’Autorité de régulation des communications (Ofcom) les inquiétudes concernant la liberté d’expression et la sécurité en ligne. La proposition est à double tranchant. D’une part, le gouvernement cite l’exemple d’une plate-forme de médias sociaux supprimant du contenu légal que ses conditions n’interdisent pas, ce qui suscite la colère des défenseurs de la liberté d’expression. D’autre part, une plainte super pourrait également être utilisée pour signaler des fonctionnalités des médias sociaux que certains groupes considèrent exposer les utilisateurs – et les enfants – à un contenu nocif. Denise Almeida, responsable des politiques et de la conformité d’Element, a déclaré à The Register que cette approche était sensée lorsqu’il s’agissait de surveiller et de réagir au contenu illégal sans briser le chiffrement et mettre en place une surveillance généralisée. Elle a ajouté : « Nous devons toutefois nous assurer que ce processus ne sera pas utilisé pour retarder la mise en œuvre de fonctionnalités de sécurité importantes. Ou pire encore, donner à certains individus ou organisations la possibilité de soumettre des ‘plaintes super’ pour justifier une nouvelle fois une attaque contre le chiffrement de bout en bout. » « Il est encore trop tôt pour savoir si Ofcom a la capacité de réagir au nombre de plaintes super qui lui seront soumises. »
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‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du