La mission «smart cities» de l’Inde de 20 milliards de dollars n’a pas eu, et n’a guère eu, d’impact après huit ans.

Selon le think tank Observer Research Foundation (ORF), la Mission Smart Cities, lancée il y a huit ans en Inde, peut être considérée comme «au mieux une goutte d’eau dans l’océan» et doit être considérée comme un «projet-pilote». Ce programme, dont le but est d’apporter des améliorations identifiables aux zones urbaines de l’Inde, a coûté 20,5 milliards de dollars (1,709 trillion de roupies), a impliqué 7 939 projets dans 100 villes et est à 78 % achevé. Certains des efforts déployés dans le cadre de la Mission ont plus à voir avec des travaux publics traditionnels qu’avec une haute technologie, comme l’amélioration des services d’approvisionnement en eau à Agra, la création de zones de marchés de nourriture pour les camelots à Srinagar et la mise en place de places de stationnement pour un marché hebdomadaire à Indore. D’autres concernent la numérisation et la connectivité, comme l’installation de GPS sur les véhicules de ramassage des déchets, la vidéosurveillance dans les espaces publics et les corridors de transport, des capteurs environnementaux dans les rues, des centrales photovoltaïques solaires sur les toits, l’utilisation de robots pour manipuler les déchets sanitaires et l’utilisation de systèmes d’information géographique pour modéliser les systèmes d’égouts. Selon l’ORF, l’Inde compte plus de 4 000 agglomérations urbaines et un important retard de projets qui rend difficile l’évaluation de l’impact de la Mission. Le think tank reconnaît que, dans leur ensemble, ces efforts ont amélioré le bien-être et la vie des citoyens.

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