La gymnastique est un sport extrêmement difficile, mais certaines personnes le rendent facile. Avançons Simone Biles, qui a réalisé un Yurchenko double pike – considéré comme le « saut de cheval le plus difficile du monde » – lors de l’épreuve de gymnastique artistique en équipe féminine des Jeux Olympiques d’été de 2024. Avec encore les épreuves de saut et du concours général à venir, il est possible que nous voyions Biles effectuer à nouveau cet exploit avant la fin des Jeux. La physique derrière le Yurchenko double pike, et tant d’autres sauts en gymnastique, est également assez difficile. Prenons quelque chose qui semble simple, comme un flip. Il y aura une forme de flip dans chacune des quatre épreuves de gymnastique féminine : sol, barres, saut et poutre. C’est l’un des deux types de rotations qu’une gymnaste peut réaliser en l’air. En termes de physique, un flip est une rotation de la tête aux pieds autour d’un axe imaginaire passant par les hanches de la gymnaste. Pour le deuxième type de rotation, une vrille, imaginez un axe allant de la tête aux pieds. Peut-être est-il plus facile de les voir simplement. Ces deux animations ont été créées en Python. (Vous pouvez voir le code ici et ici.) Une gymnaste peut effectivement réaliser ces deux types de rotation en même temps – c’est ce qui rend le sport si intéressant à regarder. En physique, nous appellerions ce type de mouvement une « rotation d’un corps rigide ». Cependant, il est évident que les humains ne sont pas rigides, donc les mathématiques pour décrire des rotations comme celles-ci peuvent être assez compliquées. Pour des questions de concision, limitons notre discussion aux flips.
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