‘Une étude récente a mis en lumière les capacités croissantes de l’intelligence artificielle, notamment dans le domaine créatif de la poésie. L’étude, basée aux États-Unis et partagée dans Nature Scientific Reports, révèle que les lecteurs ont du mal à distinguer entre les poèmes rédigés par des poètes renommés et ceux concoctés par une IA qui tente de copier leur style. De façon intrigante, la recherche a montré que les lecteurs préféraient souvent la poésie générée par l’IA à celle écrite par l’homme.
Les chercheurs ont suggéré que cette préférence pourrait être due à la complexité perçue de la poésie écrite par l’homme, souvent mal interprétée comme une incohérence créée par l’IA. Cela ne fait que souligner à quel point l’IA générative peut paraître convaincante dans ses écrits.
L’étude a pris en compte cinq poèmes différents de chacun des dix poètes anglophones célèbres – une sélection qui couvre près de 700 ans de littérature anglaise. La liste des écrivains comprend des noms comme Geoffrey Chaucer, William Shakespeare, Emily Dickinson, T S Eliot, Sylvia Plath, ainsi que la poète vivante Dorothea Lasky.
Le chercheur postdoctoral principal de l’Université de Pittsburgh, Brian Porter, a dirigé le projet. Pour garantir l’équité de l’expérience, le grand modèle de langage de OpenAI, ChatGPT 3.5, a été chargé de générer cinq poèmes imitant le style de chacun des dix poètes sélectionnés. Les œuvres générées étaient purement créées par machine sans aucune influence humaine sur la sélection.
L’étude a incorporé deux expériences différentes en utilisant le corpus de textes complet. Dans une phase, 1 634 participants ont été choisis au hasard et affectés à l’un des dix poètes. On leur a demandé de lire dix poèmes différents – cinq par l’IA et cinq par le poète humain respectif, tous mélangés au hasard. Les participants devaient ensuite deviner si le poème donné était écrit par un poète humain ou une intelligence artificielle.’