La prévention de la perte de données n’est pas une science exacte, mais la NASA n’a pas réussi à la mettre en œuvre dans Microsoft 365.

L’Office de l’Inspecteur Général de la NASA a passé en revue le régime de confidentialité de l’agence aérospatiale et a constaté de nombreuses améliorations possibles. Dans une enquête publiée mardi, l’OIG a constaté que la NASA dispose d’un « programme de confidentialité complet qui inclut des processus pour déterminer si les systèmes informatiques collectent, stockent et transmettent des informations personnelles (PII), publient des avis de registre de données, et fournissent une formation générale sur la confidentialité à leur personnel ». C’est un constat bienvenu, compte tenu que la NASA emploie environ 16 000 personnes et, comme toutes les agences gouvernementales, recueille des informations personnelles à leur sujet et celles des contratistes, partenaires et membres du public avec lesquels elle entre en contact. Cependant, le document indique également que l’agence « doit prendre des mesures supplémentaires pour mieux protéger les informations personnelles des individus qu’elle collecte, utilise et maintient ». Parmi ces mesures figure le fait de mettre en œuvre la protection des données perdues (DLP) dans Microsoft 365. La NASA utilise la suite Microsoft et met en œuvre ses capacités de DLP. Toutefois, actuellement, les utilisateurs signalent eux-mêmes les pertes de données – ce qui s’est produit 118 fois entre octobre 2021 et mars 2023. Cependant, les données collectées pour ces incidents « n’ont pas identifié de manière cohérente le nombre de comptes affectés, la façon dont les PII ont été divulguées, les causes profondes, ni une évaluation des risques assignée ou des leçons tirées ».

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