La société de location de scooters électriques Bird, qui est entrée en Bourse il y a deux ans, a déposé son bilan.

Après avoir licencié près d’un quart de son personnel l’année dernière, la société de location de trottinettes électriques Bird a déposé le bilan en vertu de la loi sur les faillites américaine, a annoncé la société. Les prêteurs existants ont accepté d’acheter les actifs et la société est maintenue à flot par un prêt de 25 millions de dollars d’Apollo Global Management (propriétaire de Yahoo et Engadget) et de prêteurs de second rang, selon The Wall Street Journal. La société continuera à fonctionner normalement et «dispose de liquidités suffisantes pour satisfaire ses obligations financières envers les partenaires municipaux, les fournisseurs et les employés pendant et après le processus de restructuration, et fonctionnera comme d’habitude», a écrit la société. Le dépôt de bilan n’a pas d’incidence sur Bird Canada ou Bird Europe, qui sont des organisations distinctes. Bird vise à vendre ses actifs au prix le plus élevé possible par le biais d’un accord de «cheval de bataille» qui mettra en place une sorte d’enchère. Ses actuels prêteurs désigneront une enchère de base avant d’ouvrir les procédures à d’autres enchérisseurs au cours des prochains mois. Bird s’est introduite en bourse en 2021 via une société d’acquisition à but spécial (SPAC) dont la valeur implicite était de 2,3 milliards de dollars, mais son action a chuté de moins d’un an plus tard. Le fondateur Travis VanderZanden est parti fin 2022, à ce moment-là, sa participation dans la société valait moins que sa maison à Miami, selon un rapport de Crunchbase. Bird a été obligé de se désinscrire de la Bourse de New York cette année en raison d’une valorisation trop faible. Bird a lancé ses opérations dans plusieurs villes en 2017-18 avec un certain engouement car les trottinettes électriques étaient perçues comme une solution de mobilité urbaine durable. La société a continué à se développer en dépit d’une absence de rentabilité (suivant le modèle Uber), mais la pandémie de COVID a contraint la société à suspendre ses activités dans de nombreux endroits du monde. Depuis lors, les villes sont devenues plus hostiles envers la location de trottinettes électriques, certaines les considérant maintenant comme un potentiel danger pour la sécurité et un gâchis.

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