‘Le gouvernement de Hong Kong a renforcé ses directives en matière de cybersécurité, limitant l’utilisation d’outils de communication populaires tels que WeChat, WhatsApp et Google Drive sur les ordinateurs gérés par le gouvernement. Cette nouvelle politique a été publiquement discutée par le secrétaire à l’Innovation, la Technologie et l’Industrie, Sun Dong, lors d’une interview sur Radio Television Hong Kong (RTHK).
Une annonce concernant cette politique mise à jour a été publiée par le Bureau de la politique numérique de Hong Kong. Ils ont clarifié la raison de ce changement, reconnaissant que malgré les défenses de cybersécurité multi-couches utilisées par diverses branches du gouvernement, la présence de technologie de cryptage de bout en bout dans des services tels que le courrier web personnel, le stockage cloud public et la messagerie instantanée peut contourner ces mesures. Ils ont ajouté que cela rend incroyablement difficile pour les administrateurs système d’identifier efficacement les dangers potentiels sous forme de liens malveillants ou de pièces jointes transmises via ces services.
Le Bureau de la politique numérique a souligné un obstacle significatif dans la gestion des données transmises par ces plateformes – le gouvernement n’exerce aucun contrôle sur elles. Les caractéristiques techniques complexes de ces plateformes compliquent également les efforts pour détecter et traiter rapidement les activités néfastes. Le résultat est un risque accru de violations de données et de fuites d’informations.
Cette décision souligne le fait qu’à mesure que la technologie évolue rapidement, les défis auxquels sont confrontées les institutions dans la gestion et la sécurisation des données évoluent également. Pour le gouvernement de Hong Kong, la réponse réside dans un contrôle plus strict du logiciel autorisé sur ses machines, reflétant des mesures proactives pour renforcer ses défenses cybernétiques et protéger les informations sensibles contre les menaces potentielles.’