L’intelligence artificielle générative (IAG) devrait jouer un rôle critique dans la lutte contre les pénuries de compétences sur le marché du travail d’aujourd’hui, selon une nouvelle étude de Kaspersky Research, basée à Londres. Elle a montré que 40 % des 2 000 cadres supérieurs interrogés comptaient utiliser des outils d’IAG tels que ChatGPT pour couvrir les pénuries de compétences critiques par l’automatisation des tâches. L’étude européenne a montré que l’IAG était fermement à l’ordre du jour des affaires, avec 95 % des répondants discutant régulièrement de la manière de maximiser la valeur de la technologie au plus haut niveau, même si 91 % ont admis ne pas vraiment savoir comment elle fonctionnait. « Si l’on désire déléguer des activités et des fonctions critiques à l’IAG, il est essentiel que le management supérieur développe d’abord une compréhension plus profonde des processus de gestion des données, y compris des données qui peuvent et ne peuvent pas être utilisées pour former ces systèmes », a déclaré David Emm, principal chercheur en sécurité de Kaspersky. L’IAG offre une barrière beaucoup plus faible que celle de trouver de nouveaux travailleurs, ce qui est attrayant pour les dirigeants supérieurs soucieux de résoudre les défis commerciaux cruciaux, a révélé l’étude de Kaspersky. Plus d’un quart des personnes interrogées ont cependant déclaré que l’IAG n’était qu’une mode, la comparant à l’application Threads de Meta, une concurrente des débuts de X/Twitter. « Ces dirigeants ont déclaré qu’ils considéraient que l’IAG n’était qu’une autre mode passagère [qui] se déchaîne rapidement pour prendre le dessus et disparaît aussi vite », a déclaré l’étude de Kaspersky.
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