L’avenir de Nvidia dans le calcul scientifique repose sur un mélange d’IA et de HPC.

Analyse Nvidia a fait belle figure au salon international de supercalcul à Hambourg la semaine dernière. Son GH200 a revendiqué une place parmi les 10 supercalculateurs publiquement connus les plus puissants, tandis que les frankenchips CPU-GPU ont dominé le Green500 pour le prix de l’efficacité. Mais les progrès de Nvidia en HPC pourraient être éphémères si l’on se base sur ses accélérateurs de nouvelle génération Blackwell. Le géant du GPU a dévoilé ses chiffres financiers pour son dernier trimestre, Q1 de son exercice 2025, plus tôt dans la journée. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet ici. Dévoilées lors du GTC, les pièces sont aussi rapides qu’elles sont chaudes, tant en termes de demande que de température. Ses superchips GB200 sont capables de produire 40 pétaFLOPS de performances de pointe en précision 4 bits tout en consommant 2700W de puissance. Pas étonnant que la puce nécessite un refroidissement liquide. La pièce était suffisamment convaincante pour qu’Amazon abandonne complètement les superchips de première génération de Nvidia au profit de la variante Blackwell pour alimenter son prochain supercalculateur Ceiba AI. Cependant, bien que les GPU Blackwell de Nvidia soient en vedette dans les cercles de l’IA, cela ne semble pas aussi bon sur le papier pour les charges de travail HPC traditionnelles en double précision (FP64).

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