« Le club de réseau No-Nvidias se réunit à la recherche d’une interconnexion GPU ouverte »

‘Le consortium nouvellement formé, Ultra Accelerator Link (UAL), a officiellement commencé ses opérations avec pour mission de créer une norme partagée pour les liens entre accélérateurs dans le but d’améliorer l’efficacité de la communication entre les accélérateurs d’IA. La spécification tant attendue devrait être publiée au premier trimestre 2025.

Formé en mai, l’UAL comprend une liste remarquable de géants de la technologie compétents en technologie de l’IA, dont AMD, AWS, Broadcom, Cisco, Google, HPE, Intel, Meta, Microsoft et Astera Labs. Un aspect intéressant de ce consortium est l’absence notoire de Nvidia, un leader du marché dans le domaine des GPU.

L’UAL vise à établir une norme industrielle universelle qui simplifierait les protocoles de communication entre les accélérateurs d’IA. Un tel mouvement de standardisation est destiné à rationaliser les opérations d’IA et à améliorer les performances au niveau du système en réduisant la complexité et en favorisant l’interopérabilité entre les différentes plateformes.

Nvidia, connue pour ses solutions de mise en réseau propriétaires comme InfiniBand et NVLink GPU-to-GPU, est conspicument absente de cette alliance. L’entreprise a connu une croissance impressionnante dans son activité de mise en réseau, rapportant un chiffre d’affaires annuel de plus de 14 milliards de dollars, un exploit qui ne peut être égalé que par des entreprises de vente de centres de données à grande échelle comme Cisco et Huawei.

L’exclusion de Nvidia du consortium serait due à la complexité d’accès à ses solutions de mise en réseau propriétaires par d’autres vendeurs. De toute évidence, l’UAL est déterminé à rassembler ses membres autour d’une norme commune qui encourage la collaboration et brise toutes les barrières à l’accès.

Il reste à voir comment Nvidia réagira à ce développement et si l’attente d’une communication simplifiée pour les accélérateurs d’IA s’avère être un changement de jeu dans l’industrie. Néanmoins, les projets du consortium annoncent une ère de collaboration et d’interopérabilité accrues dans l’espace technologique de l’IA.

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