Le conseil du travail confirme que les chauffeurs d’Amazon sont des employés, une décision saluée par le syndicat.

Amazon pourrait être contrainte de rencontrer certains chauffeurs de livraison syndiqués à la table des négociations après qu’un directeur régional du National Labor Relations Board (NLRB) ait déterminé jeudi qu’Amazon est un employeur conjoint des sous-traitants embauchés pour s’assurer que le géant du commerce électronique livre ses colis dans les délais promis. Il semble s’agir d’une perte potentielle importante pour Amazon, qui avait longtemps soutenu que les partenaires de services de livraison (DSP) employaient exclusivement les chauffeurs de livraison, et non Amazon. En rejetant son statut d’employeur, Amazon avait précédemment affirmé qu’il n’avait aucune obligation de négocier avec les syndicats de chauffeurs et aucune responsabilité en matière de répression syndicale, comme le rapportait le Washington Post. Mais maintenant, après une enquête d’un an, le NLRB a publié ce que le syndicat des chauffeurs de livraison d’Amazon a affirmé être « une décision révolutionnaire qui ouvre la voie à l’organisation des chauffeurs de livraison d’Amazon à travers le pays avec les Teamsters ». Dans un communiqué de presse examiné par Ars, le directeur régional du NLRB a confirmé qu’en tant qu’employeur conjoint, Amazon avait « omis et refusé de négocier avec le syndicat » après la résiliation du contrat de leur DSP et la résiliation « de tous les employés syndiqués ». Le NLRB a constaté qu’au lieu de négocier avec le syndicat, Amazon « a retardé les départs en immobilisant les fourgonnettes et en ne préparant pas les colis pour le chargement », a retenu des informations au syndicat et a « fait des menaces illégales ». Les Teamsters ont déclaré que ces menaces comprenaient « la perte d’emploi » et « l’intimidation des employés par des agents de sécurité ». Sean M. O’Brien, le président général des Teamsters, a revendiqué la victoire pour l’organisation syndicale des chauffeurs non seulement en Californie, mais pour près de 280 000 chauffeurs à l’échelle nationale.

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