Le constructeur de trains polonais dément les allégations selon lesquelles son logiciel aurait rendu inutilisables des équipements roulants entretenus par un concurrent.

Un trio de chercheurs en sécurité polonais affirme avoir découvert que les trains construits par Newag SA contiennent un logiciel qui les sabotage si l’équipement est entretenu par des concurrents. Newag, un constructeur de trains polonais, a formellement nié avoir installé un tel logiciel dans une déclaration (PDF, polonais) publiée mercredi, attribuant tout problème à des pirates inconnus. L’entreprise de matériel roulant et d’ingénierie affirme que son logiciel est correct et qu’elle n’a pas conçu la logique de programmation des trains pour qu’elle échoue dans des conditions spécifiques, comme on l’a prétendu. «C’est une calomnie de la part de notre concurrence, qui mène une campagne de relations publiques illégale contre nous», a-t-elle protesté. Jakub Stępniewicz, Sergiusz Bazański et Michał Kowalczyk – membres de Dragon Sector, une équipe de hacking polonaise qui se fait appeler q3k, mrtick et redford respectivement – ont été embauchés en mai 2022 par Serwis Pojazdów Szynowych (SPS), une entreprise d’entretien de trains indépendante, pour enquêter sur des problèmes avec les trains Newag Impuls 45WE. SPS a soumis une offre et a remporté un contrat pour entretenir les trains, battant Newag, selon la publication polonaise Rynek Kolejowy.

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