Le fonds souverain technologique de l’Allemagne investit dans FreeBSD et Samba.

EuroBSDCon Le Fonds de Technologie Souveraine (STF) de l’Allemagne, soutenu par le Ministère Fédéral de l’Économie et de l’Action pour le Climat, finance à nouveau le travail en open source. Cette fois, les bénéficiaires sont la Fondation FreeBSD et SerNet, qui est l’un des soutiens du Projet Samba. Le STF a donné 1 million d’euros à l’écosystème GNOME en 2023, comme nous l’avons mentionné en juillet, mais il est clair que le fonds a des aspirations plus larges. The Register a déjà mentionné que FreeBSD a également reçu un financement. Maintenant, il semble que la fondation dépensera ses 686 400 euros (767 200 dollars ou 573 000 livres) en investissant dans son infrastructure. Ces efforts s’ajoutent à une initiative visant à améliorer la prise en charge des ordinateurs portables dans le système d’exploitation, financée par un investissement distinct de Quantum Leap Research (QLR). Le site web de QLR ne révèle pas grand-chose sur son activité, mais les personnes de FreeBSD mentionnent qu’il « se concentre sur la résolution de certains des problèmes les plus complexes auxquels sont confrontés le Département de la Défense et la Communauté du Renseignement des États-Unis ». Il semble que plusieurs gouvernements injectent de l’argent dans FreeBSD. Tout cela s’ajoute aux récents travaux sur la pile audio FreeBSD. Une partie de ce nouvel effort, comme l’a indiqué l’équipe lors de l’EuroBSDCon de cette année à Dublin, vise à améliorer la gestion de l’alimentation, en particulier la prise en charge de la mise en veille/sortie, la prise en charge audio incluant une meilleure gestion du microphone et l’utilisation des touches de lecture multimédia, et, surtout, à améliorer sa prise en charge Wi-Fi. FreeBSD peut gérer le Wi-Fi, surtout si vous avez une ancienne carte réseau WLAN, mais sa capacité à piloter le matériel moderne est limitée. Pour certains utilisateurs, cela pose tellement problème que le projet nommé Wifibox propose une solution radicale : il exécute une machine virtuelle Linux dédiée sous bhyve, transfère le matériel Wi-Fi à cette machine virtuelle, laisse Linux contrôler le WLAN avec ses pilotes plus récents, puis renvoie la connexion réseau résultante à la machine hôte. Cela nous rappelle les mauvais vieux jours où l’on devait utiliser ndiswrapper pour exécuter les pilotes Wi-Fi Windows sur Linux.

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