Le Japon permettra des services de covoiturage limités à partir d’avril 2024.

L’ouverture du marché des transports au Japon aux entreprises de covoiturage est prévue pour 2024. L’opérateur de covoiturage leader, Uber, a commencé ses activités en 2011 et a lancé la concurrence avec les taxis en 2012. Il est ensuite entré dans de nombreux marchés en adoptant une attitude dédaigneuse qui lui a permis de fonctionner même si ses services n’étaient pas légaux. Uber a essayé de le faire au Japon, mais les autorités ne lui ont pas permis de recruter des chauffeurs qui n’étaient pas déjà des opérateurs de taxi agréés. L’application d’Uber permet donc aux utilisateurs de héler des taxis au Japon, mais uniquement des taxis. Cette restriction a eu pour effet de limiter la croissance de la société. Cela pourrait commencer à changer en avril 2024, lorsque le Japon permettra aux opérateurs de covoiturage de commencer des opérations limitées, avec des tarifs liés à ceux des taxis. Les chauffeurs, même ceux qui conduisent leurs propres voitures, seront supervisés par les sociétés de taxi existantes. Uber ne pourra pas non plus offrir son service complet, à moins qu’il n’acquière un opérateur de taxi japonais. L’essai sera également limité à certaines régions du Japon. Une des raisons de ce changement est la baisse du nombre de chauffeurs de taxi, ce qui cause des problèmes pendant une affluence de touristes après la COVID, de sorte que l’acceptation d’Uber et de ses concurrents est une manière de faire face à ce déficit.

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