Mike Lynch, fondateur et PDG d’Autonomy, a été acquitté des accusations de fraude et de complot criminel découlant de la vente en 2011 de la société de logiciels britannique à Hewlett-Packard. Jeudi, un jury fédéral à San Francisco a déclaré Lynch innocent des 15 chefs d’accusation – 14 chefs d’accusation de fraude par fil et un chef d’accusation de complot. Son co-accusé Stephen Chamberlain, ancien vice-président des finances chez Autonomy, a également été acquitté. Une accusation de fraude sur les valeurs mobilières a été rejetée par le juge pendant le procès. En 2018, le Département de la Justice américain a allégué que Lynch et Chamberlain avaient artificiellement gonflé la valeur d’Autonomy avant son acquisition. Les autorités fédérales affirmaient que le duo « avait artificiellement gonflé les revenus d’Autonomy en antidatant des accords écrits pour enregistrer des revenus sur des périodes antérieures » et avaient fait de fausses déclarations aux vérificateurs et aux autorités réglementaires, ce qui avait conduit à une prétendue surévaluation d’Autonomy par HP. Pendant son procès, l’ancien PDG a argumenté qu’il n’était que le technicien et le gars du marketing, un entrepreneur intelligent et avisé plutôt qu’un manipulateur financier, et que si Autonomy avait des problèmes de chiffres, le géant de l’informatique aurait dû les repérer et les rectifier lors de l’offre de rachat.
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