‘La mini lune, qui est en orbite autour de la Terre depuis fin septembre, devrait se séparer de nous d’ici le 25 novembre. Une étude récente menée sur la mini lune, également connue sous le nom de 2024 PT5, a apporté un éclairage supplémentaire sur son origine, sa composition et sa trajectoire.
Les résultats de la recherche indiquent que le petit corps céleste pourrait partager une origine commune avec notre propre Lune. Le rocher spatial, de la taille d’un bus environ, semble avoir des caractéristiques ressemblant à celles des astéroïdes de type S et de type V. Les astéroïdes de type S sont principalement composés de silicates et de métaux, tandis que les astéroïdes de type V ressemblent à Vesta, le deuxième plus grand objet de la ceinture principale d’astéroïdes. Dans une connexion intrigante, la composition de la mini lune semble s’aligner étroitement avec les échantillons lunaires collectés par la mission Luna 24 de l’Union soviétique en 1976 et la mission Apollo 12 de la NASA en 1969. Ces échantillons provenaient des mers lunaires, des régions de la Lune présentant des coulées de lave anciennes durcies.
L’étude, dirigée par les astronomes qui ont découvert la mini lune en août, postule que 2024 PT5 pourrait être issu de cratères lunaires formés au cours du dernier million d’années. Ces révélations fascinantes se trouvent dans l’article de recherche actuellement en cours d’examen par des pairs pour une éventuelle publication dans les Astronomy & Astrophysics Letters.
Bien que la mini lune tourne complètement sur elle-même toutes les heures et n’ait été un satellite partiel de la Terre que pendant un peu moins de deux mois, son titre a suscité un engouement parmi la communauté des passionnés de science. Tout le monde n’accepte pas de qualifier un arrivant si petit et si récent de lune. L’astrophysicien renommé et communicateur scientifique, Neil deGrasse Tyson, a contribué au débat, qualifiant le terme ‘minimoon’ de ‘piège à clics’. La fin du mois de novembre signalera la fin de cette visite cosmique, mais les discussions provoquées sur la nomination des corps célestes risquent bien de perdurer.’