Pendant des années, des rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles Steven Reece Lewis, le PDG d’un fonds spéculatif en cryptomonnaie appelé HyperVerse, était une «personne fictive» qui «n’existait pas». Après son enquête, The Guardian a confirmé que aucune des organisations mentionnées sur son CV ne le trouvait dans leurs archives. Selon The Guardian, les qualifications de Reece Lewis semblent toutes être fabriquées dans le but de séduire les investisseurs pour qu’ils placent leur argent dans HyperVerse. Après la faillite d’HyperVerse, accusé de fonctionner comme une pyramide, l’entreprise a suspendu les retraits. Selon les analystes de la chaîne, les pertes des consommateurs en 2022 devraient dépasser 1,3 milliard de dollars. Des milliers de consommateurs ont perdu des millions, a rapporté The Guardian. Dans une vidéo de décembre 2021, Reece Lewis a été présenté comme PDG et mis en avant pour avoir effectué de grands changements avant de rejoindre HyperVerse. Il aurait fait ses débuts chez Goldman Sachs avant de vendre une entreprise de développement Web à Adobe, avant de lancer sa propre entreprise de technologie. En enquêtant sur son parcours académique, The Guardian a constaté que ni l’une ni l’autre des universités auxquelles Reece Lewis aurait prétendument étudié – l’université de Leeds et l’université de Cambridge – ne le mentionnait dans leurs bases de données. Son parcours professionnel semblait tout aussi suspect. Adobe «n’a trouvé aucune trace d’une acquisition d’une entreprise appartenant à un Steven Reece Lewis dans l’un de ses dépôts publics de SEC», et «Goldman Sachs n’a trouvé aucune trace de Reece Lewis ayant travaillé pour l’entreprise», a rapporté The Guardian.
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