Le plus grand rival des véhicules électriques de Tesla prévoit d’ouvrir une usine en Amérique du Nord.

Le constructeur automobile chinois BYD – abréviation de Build Your Dreams – est en plein essor. L’année dernière, il a vendu plus de 3 millions de voitures, dont 1,4 million d’hybrides et 1,6 million de véhicules électriques à batterie. Il a même vendu plus de véhicules électriques à batterie en Chine que Tesla au cours des trois derniers mois de 2023, grâce au fait que sa gamme de véhicules comprend des véhicules plus petits et moins chers. Maintenant, BYD envisage d’ouvrir une usine au Mexique, selon Nikkei Asia. Bien que la plupart des ventes de BYD soient en Chine, le constructeur automobile a des ambitions plus globales. Des usines sont en cours de planification ou de construction en Thaïlande, en Hongrie et au Brésil, et maintenant BYD étudie la faisabilité d’une usine au Mexique, potentiellement dans le Nuevo León ou peut-être dans la région de Baijo au centre du pays. Le Mexique n’est pas un mauvais endroit pour implanter une nouvelle usine de voitures. Le secteur emploie plus d’un million de personnes, donc une main-d’œuvre qualifiée est déjà en place, et le pays produit 3,7 millions de voitures par an. En effet, BMW, Kia et Stellantis ont tous déclaré qu’ils produiraient des véhicules électriques au Mexique, et Tesla a indiqué qu’il pourrait faire de même. Mais produire des véhicules au Mexique signifierait également que BYD pourrait profiter de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique, ce qui lui permettrait de maintenir ses prix plus bas. Cela serait particulièrement avantageux si BYD envisage de cibler le bas de gamme du marché des voitures neuves, qui est peu desservi. De plus, l’assemblage final d’un véhicule doit être effectué en Amérique du Nord pour bénéficier du nouveau système de crédit d’impôt pour véhicules propres, qui a été réécrit par la loi sur la réduction de l’inflation de 2022. Les véhicules électriques de BYD ne pourraient pas nécessairement bénéficier du plein crédit d’impôt, car d’autres parties de la loi rendent un véhicule électrique inéligible, en fonction de l’origine de ses composants de batterie ou si sa batterie a été fabriquée par une entreprise chinoise.