Les gouvernements à travers le monde censurent lourdement leurs citoyens pour les empêcher de consulter certains types de contenu. Chaque 12 mars, la Journée mondiale contre la censure sur Internet est célébrée en ligne pour attirer l’attention sur la manière dont ces régimes s’efforcent de dissuader et de censurer la liberté d’expression en ligne. En l’honneur de cet événement, qui a été initialement demandé par Reporters Sans Frontières et Amnesty International, deux organisations qui luttent pour sauvegarder le droit à la liberté de l’information, le Projet Tor a lancé WebTunnel. Cette nouvelle fonctionnalité est un transport pluggable résistant à la censure inspiré par le proxy résistant aux sondes HTTP. Contrairement au proxy, cependant, WebTunnel rend plus difficile le blocage des connexions Tor en mélangeant ce trafic avec le trafic web chiffré en HTTPS. En d’autres termes, WebTunnel masque ce qui pourrait sinon être du trafic censuré sous nos yeux. De plus : Comment utiliser le navigateur Tor (et pourquoi vous devriez le faire) Le raisonnement est simple : parce que bloquer le trafic HTTPS bloquerait également la majorité du trafic vers les serveurs web à travers le monde, les connexions WebTunnel doivent aussi être autorisées. Cela permet aux utilisateurs de contourner la censure au sein des réseaux qui appliquent des listes de protocoles autorisés et des politiques de refus par défaut. Selon l’annonce du Projet Tor, « WebTunnel est si similaire au trafic web ordinaire qu’il peut coexister avec un site web sur le même point de terminaison réseau, c’est-à-dire le même domaine, la même adresse IP et le même port. Cette coexistence permet à un proxy inversé de trafic standard d’acheminer à la fois le trafic web ordinaire et WebTunnel vers leurs serveurs d’application respectifs. Par conséquent, lorsque quelqu’un tente de visiter le site web à l’adresse réseau partagée, il perçoit simplement le contenu de cette adresse web et ne remarque pas l’existence d’un pont secret (WebTunnel). »
« Opération de surveillance massive à l’intérieur de la Chine »
La femme se souvient de la première fois qu’elle a eu un smartphone. C’était en 2011, alors qu’elle vivait à
