Le synthétiseur virtuel Moog Mariana est spécialement conçu pour produire des basses profondes.

Le nom Moog est pratiquement synonyme de basse. L’entreprise a sorti au fil des ans un nombre incalculable de synthés, allant du célèbre Minimoog Model D au Taurus pied-opéré en passant par le classique moderne Sub Phatty, pour offrir une qualité sonore incroyable. Maintenant, elle explore encore plus profondément ces profondeurs, mais sous forme de plug-in, avec le Mariana, qui tire évidemment son nom des fosses Mariannes, le lieu le plus profond de la Terre. L’architecture de Mariana est différente de presque tous les autres Moog, qu’ils soient physiques ou virtuels. C’est un synthé à deux couches, chaque couche possédant deux oscillateurs et un oscillateur subordonné pour des sons incroyablement épais. Chaque couche possède également deux filtres, un passe-bas et un passe-haut, ainsi qu’un filtre dédié au sous-oscillateur. En plus de ces outils de sculptage du son de base, il y a trois LFO, trois enveloppes et deux générateurs aléatoires par couche, ainsi qu’un circuit de saturation, un compresseur, des effets de chorus et de delay. Lorsqu’ils sont combinés avec le puissant système de modulation qui vous permet de contrôler pratiquement toute la partie synthétiseur avec toute autre partie, vous obtenez un instrument extrêmement riche et complexe – surtout compte tenu du prix. Mariana est disponible au prix de 30 $ sur iOS ou de 99 $ sur Windows ou macOS, bien qu’une offre d’introduction vous permette de bénéficier d’une réduction de 50 % (15 $ et 49 $, respectivement). Mariana tient ses promesses. J’ai eu l’occasion de m’en servir pendant quelques jours et, mon Dieu, c’est bassy. Il se compare très bien aux autres synthétiseurs virtuels axés sur la basse et aux émulations Moog proposées par d’autres entreprises. Il peut produire assez de basse pour vous faire trembler les os, sans devenir trop boueux. Évidemment, cela peut varier un peu d’un patch à l’autre, mais dans l’ensemble, le moteur sonore tient ses promesses. Si la plupart des quelque 200 presets sont axés sur la basse, quelques-uns explorent d’autres territoires sonores. Il y a quelques leads percutants particulièrement solides qui sonnent avec toute la puissance des patches plus bassiers, ils brillent simplement dans les aigus. Certains presets mettent en valeur le côté sauvage de Mariana qui peut profiter des nombreuses fonctionnalités de modulation pour cracher des effets sonores sauvages et des tons très éloignés de l’esprit Moog.

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