Les entreprises britanniques commencent à prendre conscience de la menace des attaques deepfake, la plupart ayant élaboré des politiques pour contrer les menaces posées par ce vecteur d’attaque émergent. Selon l’enquête sur la cybersécurité des cadres de GetApp en 2024, 68 % des répondants britanniques ont déclaré que leur organisation avait élaboré un « plan de réponse » aux deepfakes face à la montée des techniques d’ingénierie sociale alimentées par l’IA. « Les attaques générées par l’IA et les deepfakes suscitent de l’anxiété parmi les entreprises mais aussi des actions. Les professionnels de la cybersécurité au Royaume-Uni prennent des mesures proactives pour planifier les risques liés aux attaques deepfake, avec des mesures spécifiques en place en cas d’incident », a déclaré David Jani, analyste chez GetApp. « Le Royaume-Uni est cependant légèrement en retard par rapport aux moyennes mondiales sur certaines des mesures plus préventives, donc plus de travail peut être fait à cet égard. » Plus des deux tiers doivent utiliser l’authentification biométrique sur leur lieu de travail, les empreintes digitales étant la technique la plus courante, utilisée par trois quarts. Pendant ce temps, six sur dix utilisent la reconnaissance faciale et quatre sur dix exploitent la technologie de reconnaissance vocale.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du