« Les autorités de la concurrence crient au scandale face à l’ultimatum de Meta sur le paiement ou le consentement des Européens. »

Les régulateurs de la concurrence de l’Union européenne ont accusé Meta de violer la loi sur les marchés numériques (DMA) de l’UE avec son modèle publicitaire « payer ou consentir », une source de plaintes depuis son annonce l’année dernière. La Commission européenne a déclaré lundi que la politique de Meta, mise en place en octobre dans le but de se conformer à la DMA en offrant aux utilisateurs de Facebook et d’Instagram la possibilité de ne pas voir de publicité moyennant un paiement, est un choix qui ne répond pas aux exigences spécifiques de la loi. « La DMA vise à redonner aux utilisateurs le pouvoir de décider de l’utilisation de leurs données et à garantir aux entreprises innovantes la possibilité de rivaliser à armes égales avec les géants de la technologie en matière d’accès aux données », a déclaré le commissaire européen au marché intérieur et ennemi de longue date de Meta, Thierry Breton. « Notre point de vue préliminaire est que le modèle commercial ‘Payer ou consentir’ de Meta est en violation de la DMA. » Meta facture 9,99 € (10,72 $) par mois sur le web et 12,99 € (13,94 $) par mois sur iOS et Android pour ceux qui souhaitent un service sans publicité. Cette offre de paiement ou d’affichage n’est disponible qu’en UE, dans l’Espace économique européen et en Suisse, selon notre compréhension. Le modèle de tarification offre spécifiquement aux utilisateurs la possibilité de refuser la publicité personnalisée servie à partir de données collectées pour créer des profils d’utilisateurs, ce que Meta s’était engagé à cesser de faire dans l’UE sans le consentement explicite des utilisateurs. Le modèle de paiement ou de consentement a été adopté dans le but de se conformer à la règle de la DMA qui exige une autorisation explicite pour ce type d’activité : Payer, ou consentir à des publicités ciblées. Meta nous a dit qu’elle pensait être dans son bon droit.

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