Tôt le matin, le 21 octobre 2016, Scott Shapiro sortit du lit, ouvrit son ordinateur portable Dell pour lire les nouvelles du jour et s’aperçut que l’internet était hors service. Ce n’était pas son internet, mais Shapiro eut d’abord cette impression en vérifiant et en revérifiant la connexion Wi-Fi de son ordinateur et son routeur. L’internet. Le site Web du New York Times était hors ligne, de même que Twitter. De même, les sites Web du Guardian, du Wall Street Journal, de CNN, de la BBC et de Fox News l’étaient également. (Et WIRED.) Lorsque Twitter était intermittent, les utilisateurs ont dressé un inventaire alarmant d’autres services numériques touchés. Amazon, Spotify, Reddit, PayPal, Airbnb, Slack, SoundCloud, HBO et Netflix étaient tous, dans une certaine mesure, handicapés pour la majorité des habitants de la côte est des États-Unis et d’autres régions du pays. Shapiro, un professeur très connecté à la Yale Law School qui enseignait un nouveau cours sur les conflits informatiques cette année-là, a trouvé l’interruption profondément déroutante et isolante. Une élection présidentielle sans précédent dans l’histoire des États-Unis se profilait dans moins de trois semaines. Les « surprises d’octobre » semblaient s’accumuler: plus tôt ce mois-ci, les agences de renseignement américaines avaient conjointement annoncé que les pirates informatiques avaient en fait piraté le Comité national démocrate et la campagne présidentielle d’Hillary Clinton. Pendant ce temps, WikiLeaks de Julian Assange publiait les e-mails piratés de ces hacks, martelant un rythme de manchettes scandaleuses. Les analystes de la cybersécurité inquiets ont craint qu’une attaque informatique plus climatique ne frappe le jour même de l’élection, plongeant le pays dans le chaos. Écoutez l’histoire complète ici.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du