Les efforts du gouvernement britannique pour faciliter la prolifération des centres de données portent leurs fruits, comme l’indiquent des études récentes qui montrent un taux d’approbation élevé pour les propositions de projets connexes, notamment dans les zones urbaines. Une recherche révélée par Onnec grâce aux demandes de liberté d’information révèle que seules trois des 88 demandes ont été rejetées par les autorités locales dans les 20 plus grandes villes du Royaume-Uni sur une période de cinq ans, cinq autres ayant été retirées. Cependant, le sort du East Havering Data Centre Campus à East London, un prétendant au plus grand centre de données en Europe, reste en suspens en raison de l’opposition des habitants locaux, ce qui pourrait conduire à une discussion formelle imminente concernant le projet.
Fait intéressant, les trois demandes rejetées provenaient toutes de Sheffield. Les autorités locales ont cité des désagréments esthétiques tels que « le design médiocre », « l’impact visuel peu attrayant », les atteintes à « l’intégrité de la Green Belt » en raison de « constructions inadaptées », et le fait d’être « en désaccord avec l’esthétique et les normes du paysage plus large », comme raisons de leur désapprobation.
Le rejet de ces demandes à Sheffield rappelle qu’il est primordial de concevoir des designs adéquats qui respectent les normes locales et bénéficient à la population locale, soutient Matt Salter, directeur des centres de données d’Onnec.