Une équipe internationale de chercheurs a pour la première fois associé un noyau atomique à une horloge atomique pour comparer les différences dans leurs fréquences de mesure du temps. Cette percée promet de faciliter le développement de la prochaine génération d’horloges ultra-précises basées sur la physique nucléaire et d’aider à étudier les constantes fondamentales de l’univers. La norme internationale actuelle pour la mesure du temps est basée sur une horloge atomique utilisant des micro-ondes pour changer l’état des atomes de césium, une approche qui offre une précision de 16 chiffres, soutenant les missions spatiales et permettant la navigation GPS. Des horloges atomiques plus précises basées sur le strontium sont possibles, précises à une seconde toutes les 40 milliards d’années, en émettant des radiations dans le spectre visible plutôt que le spectre micro-ondes. Les physiciens ont depuis un certain temps théorisé qu’une autre génération d’horloges plus précises pourrait être possible en se basant sur l’état du noyau atomique, plutôt que sur l’état de l’atome dans son ensemble. Une étude menée par l’étudiant diplômé Chuankun Zhang à l’Université du Colorado a montré qu’il est possible de comparer la transition entre les états d’énergie dans le thorium-229 avec une horloge atomique basée sur le strontium, selon un article publié dans Nature aujourd’hui.
« Outil de prédiction de protéines IA AlphaFold3 est maintenant plus ouvert »
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