‘Suite à sa sécession d’IBM en 2021, l’entité de services d’infrastructure gérés connue sous le nom de Kyndryl a de nouveau fait les gros titres ce mois-ci, restant ferme dans ses prévisions de revenus moroses pour l’année fiscale 2025. Malgré une prévision de baisse de deux à quatre pour cent, elle prédit toujours une solide fourchette de revenus entre 15,2 et 15,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année fiscale.
Il convient de noter qu’un tel taux de réduction des revenus, bien que sombre, montre une amélioration par rapport aux pertes de revenus observées au premier trimestre 2025, indiquant une baisse de sept à huit pour cent des revenus en monnaie constante. Rétrospectivement, les revenus de Kyndryl ont connu une baisse annuelle successive, passant de 18,65 milliards de dollars en 2021, à 17,2 milliards en 2022, à 17 milliards en 2023, et enfin à 16,1 milliards en 2024.
Toutefois, tout n’est pas mélancolique pour Kyndryl. L’entreprise prévoit une lueur d’espoir pour l’avenir, anticipant un changement positif dans sa croissance des revenus en monnaie constante pour le quatrième trimestre de l’année fiscale 2025. Cette prédiction attribue une augmentation à la « croissance des signatures », bien que les détails précis restent non divulgués.
Les critiques ne se sont pas retenues de la part des anciens employés, qui nourrissent des doutes sur la question de savoir si les signatures mentionnées ci-dessus dénotent une nouvelle activité solide. En tant qu’initiés expérimentés, leur doute n’est pas infondé, suggérant que peut-être le résultat fiscal projeté n’est pas aussi encourageant que Kyndryl pourrait nous le laisser croire. Le véritable test viendra lorsque l’année fiscale 2025 se terminera, ce qui rend cruciale la surveillance des performances de l’entreprise.’