Les capacités de supercalcul de la NASA ne suivent pas le rythme des derniers développements technologiques et sont « sursollicitées et surchargées », ce qui provoque des retards dans les missions parfois résolus par des équipes acquérant leur propre infrastructure. Ce sont là quelques-unes des conclusions d’une évaluation [PDF] des capacités de calcul haut de gamme de l’agence aérospatiale, réalisée par l’auditeur interne de la NASA, le Bureau de l’inspecteur général. Publié le jeudi, l’audit commence par déclarer que « la NASA a besoin d’un engagement renouvelé et d’une attention de leadership soutenue pour revitaliser ses efforts en matière de HEC. Sans des changements clés, le HEC de l’Agence est susceptible de restreindre les priorités et les objectifs des futures missions. » Ces changements sont nécessaires car les opérations de HEC de la NASA – un terme utilisé de façon interchangeable avec le supercalcul dans l’audit – sont gérées par son programme de recherche en sciences de la Terre au sein de la direction de la mission scientifique, plutôt que comme une fonction centrale. Le CIO de la NASA assure une certaine supervision du HEC, mais n’est pas directement impliqué dans les activités ou la gouvernance du HEC.
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