Les pratiques de confidentialité des constructeurs automobiles sont « inacceptables », dit le sénateur américain.

Le sénateur américain Edward Markey (D-Massachusetts) est l’un des élus les plus engagés sur le plan technologique. Et comme de nombreux lecteurs d’Ars Technica engagés sur le plan technologique, il n’aime pas ce qu’il voit en termes de politique de confidentialité des constructeurs automobiles. Vendredi, le sénateur Markey a adressé une lettre à 14 constructeurs automobiles avec une variété de questions sur les politiques de confidentialité des données, les encourageant à faire mieux. Comme l’a rapporté Ars en septembre, la Fondation Mozilla a publié un rapport cinglant sur le sujet de la confidentialité des données et des constructeurs automobiles. Les problèmes étaient répandus : selon la fondation, la plupart des constructeurs automobiles collectent trop de données personnelles et ont trop hâte de les vendre ou de les partager avec des tiers. Le sénateur Markey a cité le rapport de la Fondation Mozilla dans ses lettres, adressées à BMW, Ford, General Motors, Honda, Hyundai, Kia, Mazda, Mercedes-Benz, Nissan, Stellantis, Subaru, Tesla, Toyota et Volkswagen. Le sénateur s’inquiète des grandes quantités de données que les voitures modernes peuvent collecter, y compris du potentiel inquiétant d’utiliser des données biométriques (telles que le taux de clignotement et de respiration d’un conducteur, ainsi que son pouls) pour déduire son humeur ou sa santé mentale. Le sénateur Markey est également préoccupé par l’utilisation par les constructeurs automobiles de Bluetooth, qui, selon lui, a élargi «leur surveillance pour inclure des informations qui n’ont rien à voir avec le fonctionnement d’un véhicule, telles que les données des smartphones connectés sans fil au véhicule». «Ces pratiques sont inacceptables», a écrit Markey. «Bien que certaines pratiques de collecte et de partage de données puissent avoir de véritables avantages, les consommateurs ne devraient pas faire l’objet d’un vaste appareil de collecte de données, avec des divulgations cachées dans de longues politiques de confidentialité remplies de jargon juridique. Les voitures ne doivent pas – et ne peuvent pas – devenir un autre lieu où la confidentialité passe au second plan.»

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