‘De nouvelles preuves ont émergé suggérant une activité volcanique plus récente qu’on ne le pensait précédemment sur la face cachée de la lune. Cette révélation révolutionnaire a été mise en lumière suite à l’analyse d’échantillons de sol et de roche lunaires recueillis par la mission chinoise Chang’e 6.
Lancée début juin, la sonde Chang’e 6 a historiquement atterri en premier lieu sur le bassin du Pôle Sud-Aitken (SPA) – le plus grand cratère d’impact connu sur la lune. La sonde a mis à profit son bras robotisé pour collecter environ 2 kg de matériel lunaire pendant sa brève exploration de deux jours sur la surface de la lune. Elle a terminé sa mission et est retournée sur Terre fin juin, après un total de 53 jours à proximité de la lune.
Contrairement à une loi promulguée en 2011, interdisant l’utilisation de fonds de la NASA pour la recherche spatiale chinoise sans une autorisation spéciale, les dernières données de ces échantillons lunaires ont été analysées conjointement par des chercheurs chinois et américains. Cette collaboration est devenue une réalité après qu’un des scientifiques américains a trouvé une faille en consacrant son temps personnel à cette cause.
Les études intrigantes et leurs découvertes approfondies ont été partagées dans Science et Nature, deux revues scientifiques respectées. En examinant les échantillons lunaires, les chercheurs ont utilisé la datation radiométrique pour examiner la désintégration des isotopes dans la roche sombre acquise. Leur analyse les a amenés à comprendre que la roche était du basalte, qui se forme généralement lors du refroidissement de la lave.
De plus, la Chine a démontré son engagement envers la collaboration internationale dans la recherche spatiale en promettant de partager les données scientifiques et les découvertes des échantillons lunaires avec la communauté scientifique mondiale.’