Les professionnels de la sécurité de l’information peuvent sécuriser les ordinateurs, mais ont plus de difficultés à sécuriser la satisfaction au travail.

La proportion de professionnels de la cybersécurité signalant des « notes de satisfaction » basses a fortement augmenté au cours des 12 derniers mois, soulevant des inquiétudes quant à l’accroissement du taux de burn-out dans l’industrie. Selon les 14 865 professionnels mondiaux de l’infosec interrogés par l’ISC2, la plus grande partie (36,9 %) tombe dans la catégorie « expérience salariale faible », indiquant de faibles niveaux de satisfaction au travail. En revanche, la proportion de travailleurs tombant dans les catégories « expérience salariale moyenne » et « expérience salariale élevée » était respectivement de 31,8 % et 31,3 %. Les données ont indiqué que le bonheur au travail diminuait globalement, avec une baisse des notes de satisfaction « moyennes » et « élevées » et une augmentation des notes de satisfaction « faibles », la seule catégorie à avoir augmenté, de plus de cinq pour cent. Ce n’est pas pour autant que les professionnels de la cybersécurité ne sont pas satisfaits de leur travail – la très grande majorité (70 %) a déclaré être « un peu ou très satisfaite » de son travail. Les principaux facteurs en jeu semblent être culturels.