Intel a publié des propositions pour lutter contre son impact environnemental, en se concentrant principalement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le passage à une énergie renouvelable, mais a accordé moins d’attention à l’utilisation d’eau et aux produits chimiques durs utilisés dans la fabrication de puces. Le plan d’action pour la transition climatique du géant de Santa Clara décrit un plan directeur pour la manière dont l’entreprise compte atteindre les objectifs qu’elle s’est déjà fixés, tels que l’atteinte d’une neutralité carbone pour ses opérations mondiales d’ici 2040 et l’utilisation d’une électricité entièrement renouvelable d’ici 2030. Dans une préface au plan, le PDG Pat Gelsinger a mis le doigt sur le problème : «Nous participons tous à une économie en évolution rendue possible par la magie du silicium. Ces minuscules puces sont essentielles pour maintenir et permettre nos vies modernes», écrit-il. Reconnaissant le besoin d’être plus durable, Gelsinger affirme que «Intel s’engage à fournir le silicium qui alimente notre monde tout en réduisant au maximum son empreinte environnementale». Intel affirme également dans le rapport qu’elle a réussi à éviter d’importantes hausses des émissions de GES de portée 1 et 2 au cours de la dernière décennie, citant une augmentation de 3 fois de la production de fabrication depuis 2013, mais des émissions largement constantes. L’entreprise a évité 80 % des émissions cumulées qu’elle aurait générées, si le rapport est à croire.
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