« Les régulateurs ne sont pas convaincus que Microsoft et OpenAI opèrent de manière indépendante. »

Les régulateurs de l’Union européenne s’inquiètent que Microsoft puisse secrètement contrôler OpenAI en tant que plus grand investisseur. Le mardi, la Commission européenne (CE) a annoncé qu’elle vérifiait actuellement si l’investissement de Microsoft dans OpenAI pouvait être examiné dans le cadre du règlement sur les fusions de l’UE. La vice-présidente exécutive de la CE chargée de la politique de concurrence, Margrethe Vestager, a déclaré dans l’annonce que les technologies d’IA en constante évolution sont « disruptives » et ont « un grand potentiel », mais qu’une analyse prospective visant à examiner les risques en matière d’abus de position dominante est devenue nécessaire pour protéger les marchés de l’UE. Espérant contrer les risques anticoncurrentiels prévisibles, la CE a appelé à des commentaires du public. Les régulateurs souhaitent particulièrement recueillir les avis d’experts en politique, d’universitaires, d’organisations industrielles et de consommateurs qui peuvent identifier les « problèmes potentiels de concurrence » découlant des partenariats entre les entreprises technologiques pour développer des systèmes d’IA générative et des mondes virtuels/métavers. La CE craint que des partenariats comme celui entre Microsoft et OpenAI puissent « aboutir à des positions dominantes ancrées et à des comportements de concurrence potentiellement préjudiciables difficiles à résoudre par la suite. » C’est pourquoi Vestager a déclaré que ces partenariats devaient être surveillés de près dès maintenant, « pour s’assurer qu’ils ne faussent pas indûment la dynamique du marché ».

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