L’Agence spatiale européenne (ESA) a attribué à la société espagnole Deimos Space un contrat pour un vaisseau spatial dont le seul but est de se consumer dans l’atmosphère terrestre afin que les ingénieurs puissent observer ce qui se passe. Il y a un peu plus à la mission du Container Object Destructive Re-entry Assessment (DRACO) de 17 millions d’euros (19 millions de dollars), mais en fin de compte, le plan est de mieux comprendre le processus de fragmentation et d’éliminer certaines des incertitudes existantes. Selon l’ESA, DRACO pèsera 200 kg et n’aura ni système de propulsion ni de navigation. Il comptera plutôt sur son lanceur pour se positionner en vue de la rentrée atmosphérique, pas plus de 12 heures après le lancement. Le plan est d’utiliser une Vega-C pour lancer le vaisseau spatial en 2027, bien que d’autres lanceurs européens pourraient être envisagés. Selon Paolo Minacapilli, chef technique adjoint de DRACO chez Deimos, la phase de rentrée démarrera à 120 km d’altitude, lorsque les données seront enregistrées et stockées dans une capsule. La capsule se séparera à 60 km et transmettra les données à un service de relais au cours des 20 minutes suivantes tandis qu’elle descendra en parachute. Il n’est pas prévu de récupérer la capsule après son amerrissage.
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