L’incursion des grandes entreprises de la technologie dans le financement soulève des questions clés concernant le contrôle, la concurrence et la confidentialité des données.

Dans les dernières années, de grandes entreprises de la technologie comme Apple, Meta, Amazon et Alibaba ont osé se lancer dans le secteur des services financiers. Ce n’est pas surprenant, car ces entreprises sont déjà des acteurs de l’écosystème; leurs produits vont bien au-delà de l’hardware, intégrant de manière transparente la technologie dans nos vies quotidiennes, créant une expérience globale. L’expansion d’Apple dans le domaine financier, y compris l’introduction de comptes d’épargne à haut rendement cette année, a permis de détenir plus de 10 milliards de dollars. Cela, avec leurs services existants comme Apple Pay, Apple Card et Apple Pay Later, s’aligne sur leur stratégie de diversification de leurs offres de services financiers et constitue une progression logique d’un point de vue commercial. Mais pour les consommateurs, l’essor croissant des projets financiers soulève des questions importantes sur la sagesse de laisser les grandes entreprises de la technologie contrôler nos services financiers; il ne fait aucun doute que nous devrions être prudents en suivant cette évolution. Au fur et à mesure que les préférences des consommateurs évoluent, un modèle clair est en train de se dessiner: une inclination croissante pour la commodité, les services consolidés et les applications tout-en-un. Ce changement présente une opportunité considérable pour les grandes entreprises de la technologie d’intégrer les services financiers dans leurs offres élargies, mais cela ne signifie pas qu’elles essaient de devenir elles-mêmes des banques. Au lieu de cela, les grandes entreprises de la technologie nouent des partenariats avec des institutions financières établies, comme Goldman Sachs, pour gérer les produits qu’elles proposent.

Share the Post: