L’Inde fait ses débuts diplomatiques dans un référentiel public d’infrastructures numériques avec des contributions internationales.

Le ministère indien des technologies de l’information et de la communication (MeitY) a créé le Global Digital Public Infrastructure Repository, une collection de code créée par les gouvernements et mise à disposition gratuitement pour d’autres pays. L’infrastructure publique numérique (DPI) est une politique phare du gouvernement indien, qui a soutenu l’idée que les gouvernements devraient open source leurs propres applications afin que d’autres pays puissent créer plus rapidement des services numériques en réutilisant du code existant. L’altruisme n’est pas le seul objectif de l’Inde : partager des projets indiens tels que le cadre d’identité numérique Aadhaar ou l’interface de paiement unifiée, qui fonctionnent tous les deux à l’échelle de milliards d’utilisateurs, est considéré comme une façon pour l’Inde de renforcer ses relations avec d’autres pays. Une diplomatie axée sur le code qui accélère le développement numérique contraste nettement avec l’approche chinoise consistant à financer et à aider à la construction d’infrastructures physiques. L’Inde a utilisé sa présidence du bloc G20 pour faire avancer la cause du DPI et la réunion de cette année des pays membres a permis la création d’un cadre qui définit le concept et fournit des orientations en matière de gouvernance. Lors du lancement du référentiel, le Premier ministre indien Narendra Modi a fait avancer la cause du DPU en annonçant également que l’Inde a versé 25 millions de dollars à un « Fonds pour l’impact social », présenté comme une « initiative multipartite menée par le gouvernement pour accélérer la mise en œuvre du DPI dans le Sud mondial ».

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