Le célèbre géant de la technologie, Oxide Computing, voit ses impressionnants serveurs lame à l’échelle de rack, avec un poids impressionnant de 1,1 tonne métrique, être accueillis dans leur nouvelle maison au Département de l’énergie des États-Unis, au Laboratoire national de Lawrence Livermore (LLNL), situé en Californie. Cette manœuvre tactique, mise en évidence lors du prestigieux événement de superinformatique, SC24, qui s’est tenu à Atlanta, survient alors que le LLNL envisage d’opter pour une approche plus adaptable de l’informatique de haute performance au sein de ses locaux.
Ce qui distingue ces empilements de calculs progressifs d’Oxide est leur structure plutôt idiosyncrasique. Le rack d’Oxide s’écarte du chemin conventionnel impliquant des armoires standard de 19 ou 21 pouces qui sont couramment utilisées dans les centres de données d’entreprise et d’hypertechnologie. Au contraire, il déploie une configuration de type châssis qui accueille 32 nœuds de calcul à l’intérieur. Les serveurs se distinguent par leur interconnexion sans faille, facilitée par un plan arrière intégré qui fait double emploi de l’alimentation électrique en plus de la fourniture d’une capacité de commutation impressionnante de 12,8 Tbps.
Chaque rack, fourni par Oxide, est largement doté de 2048 cœurs AMD Epyc, d’une mémoire FVM non volatile (NVMe) en abondance, ainsi que de 32 téraoctets de RAM. Pour ce qui est de la consommation d’énergie, ces racks utilisent jusqu’à 15 kilowatts. Cependant, la vraie surprise réside dans la découverte de la vaste étendue de personnalisation au sein du matériel.
Dans un écart plus significatif, le matériel manque du BMC ASpeed couramment utilisé. Au lieu de cela, il se vante d’un BMC propriétaire développé par Oxide, hébergeant un système d’exploitation basé sur Rust nommé Hubris. Cette initiative pionnière d’Oxide cherche à redéfinir les limites conventionnelles de la technologie et du design, en poussant vers un avenir débordant de nouvelles possibilités.