En réponse aux frustrations grandissantes à l’intérieur de l’organisation LockBit, ses dirigeants ont entièrement revu la façon dont ils négocient avec les victimes de rançongiciels à l’avenir. Les dirigeants de LockBit ont exprimé leur inquiétude face au faible taux de paiement des organisations, et lorsqu’elles le font, les sommes perçues par les affiliés sont considérées comme trop faibles. L’inconsistance des négociations est également un point de contentieux parmi les têtes pensantes. Il y a une croyance au sein des rangs de LockBit selon laquelle les affiliés moins expérimentés échouent à percevoir le paiement minimum attendu des victimes et leur offrent trop fréquemment des remises non autorisées. Avant que la nouvelle règle ne entre en vigueur en octobre, il n’y avait quasiment aucune règle ou directive codifiée en matière de négociations. Les affiliés étaient laissés entièrement à leur propre discrétion et les négociations incohérentes ont alimenté une hausse du refus des victimes de payer des rançons. Cela est en grande partie dû au fait que les affiliés moins expérimentés des groupes offrent des remises trop importantes par rapport au montant de la rançon. De plus, les répondants aux incidents qui suivent les négociations du groupe enregistrent ces données et les utilisent contre eux.
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‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du
